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Tous pour un, un pour tous

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Hydrographie et le couvert vegetale

. Le réseau hydrographique

Les ressources en eau dans la commune rurale de Douna sont constituées des eaux de surfaces et des eaux souterraines.

1.1. Les eaux de surfaces

Le réseau hydrographique de la commune rurale de Douna est dominé par la Léraba. Ce fleuve, est un cours d’eau pérenne qui permet les activités agropastorales pendant la saison sèche. En dehors de la Léraba, on y trouve deux barrages dont un hydro-électrique et l’autre hydro agricole, tous situés à Niofila. Enfin, la commune rurale de Douna dispose de nombreuses mares qui permettent à la population de mener des activités spécifiques comme la production de riz, la pêche.

1.2. Les eaux souterraines

D’une manière générale, Douna a des réserves en eaux souterraines bonnes. Par ailleurs, au plan hydrographique on note que la nappe phréatique est située à 10 m.

2.Le couvert végétal et les ressources fauniques et halieutiques

2.1. Le couvert végétal

La végétation est fortement modifiée par des facteurs climatiques et surtout anthropiques. La dégradation des conditions climatiques a eu un impact considérable sur les phytocénoses du Burkina Faso en général et de Douna en particulier. Quant aux causes anthropiques, elles sont entre autres :

  • les dégradations liées aux défrichements en agriculture extensive ;
  • les dégradations liées à la crise énergétique du bois de chauffe ;
  • les dégradations liées aux feux de brousse.

Au regard de la situation, il est plus que nécessaire de mener des campagnes de sensibilisation sur les méfaits des feux de brousse et de la coupe abusive du bois vert et dynamiser les cadres de concertation des acteurs pour la préservation de l’environnement, toute chose qui facilitera les actions de reboisement et voire la création d’une forêt communale.

2.2. La faune et les ressources halieutiques

La faune de la commune rurale de Douna est diversifiée. On y rencontre des lièvres, des francolins, des hippopotames, des prédateurs comme les chacals, des éléphants, des espèces de singes (cynocéphales, patas, vervets, etc.), de reptiles notamment le python. Il y a également des roussettes dont l’exploitation peut être une source de recette pour la commune.

La présence de mares, de cours d’eau pérenne ou artificiel constitue un atout non négligeable pour les oiseaux. Ces cours d’eaux favorisent également la présence de crocodiles.

Toutefois, les réserves fauniques de la commune sont menacées par la forte pression des chasseurs, des braconniers, des pêcheurs et les systèmes d’exploitation inappropriés des ressources naturelles. Des mesures doivent être prises pour préserver ce potentiel au profit des populations.

En ce qui concerne la production des ressources halieutiques, il existe un groupement qui s’occupe de la gestion de la filière. Les différentes espèces de la filière sont les carpes, les clarias, les sardines, les hétérotis, les mormyrus, les obscura, les synodontis, les milaticus, le capitaine, les tilapias, les labéo.

Les contraintes majeures liées au couvert végétal, aux ressources fauniques et halieutiques sont :

  • la coupe abusive de bois ;
  • la pollution de l’environnement ;
  • la diminution du potentiel faunique ;
  • les feux de brousse.